La peau de La-beau
Eté 2013, au La-beau d’architecture.
Une famille de la région nantaise nous sollicite pour transformer son habitation. La demande consiste à construire une extension de leur salon, mais aussi, par la même occasion à repenser l’organisation de leur rez-de-chaussée.
La typologie de leur maison existante est LA maison par excellence ! Celle que l’on dessine enfant, avec quatre murs un toit-triangle et puis son jardin tout autour, avec une haie et un portail en bois… Vous voyez c’est sûr ! Cette construction si familière à la périphérie de nos villes, le nec-plus-ultra de l’accession à la propriété ! La fameuse maison de lotissement !
Bon, il est faut admettre que depuis quelques années elle a perdu de son prestige ; car contrairement aux dessins d’enfants, elle est accusée d’être toujours la même. Toujours ce crépis beige, toujours son toit à double pente à 45°, et toujours son implantation en milieu de la parcelle.
Au La-beau, on se dit que l’hyper-ordinaire doit surtout être l’objet de la réflexion. Tout est occasion pour mener une petite expérience ! De ce pavillon, transformons une de ses caractéristiques, et observons le résultat.
source de la planche : baubauhaus - la maison rose (Christelle Chalumeaux)
Si en façade, on efface la double matérialité crépis-ardoise et que l’on l’échange par un unique matériau, qu’est-ce que ça donne ? Par une mono-matérialité, le résultat en est-il plus contemporain ? Quel intérêt pourrait-on y voir ?
Ce serait par exemple, l’occasion d’isoler cette maison par l’extérieur. Ainsi, la problématique esthétique amène à répondre à une problématique environnementale, inévitable aujourd'hui.
Nous ne manquerons pas, dans les jours à venir à vous partager nos propres résultats !
A suivre donc…
Muriel